Il n’y a pas que la galette parisienne à la frangipane et ses déclinaisons de garniture (pommes, chocolat, poires, etc.), il y a aussi toutes les variantes locales que l’on a peut-être trop tendance à oublier quand vient l’heure de fêter l’Épiphanie. Si on pense souvent à la brioche en couronne des rois dans le Sud, on peut également mentionner la galette comtoise, la galette beurrée dunkerquoise, le garfou béarnais, le limos, etc.

La galette sans prise de tête nous vient néanmoins de Bretagne et se réalise avec des ingrédients du placard. Ceux-ci sont ultra attendus, le goût du produit fini est connu et reconnu, et la mâche se situe à mi-chemin entre le biscuit sablé et le quatre-quart.

C’est simple, rapide, efficace et, surtout, réconfortant à cette période de l’année. Et le tout sans être forcément plus calorique que la galette parisienne. On ne va pas se mentir pour autant, si on découpe en 12 parts c’est aussi pour tenter de limiter acides gras saturés et sucre ajouté. Il n’y a aucune raison de culpabiliser quand on mange ce genre de goûter, a fortiori quand on en a envie mais, pour les plus regardants, il faudra quand même ré-équilibrer les macros sur la journée/semaine.

À noter pour ceux qui vont aller regarder les valeurs nutritionnelles. J’ai utilisé du beurre allégé, retiré 25g de sucre, et totalement éliminé le sel ajouté (c’est pas comme si le beurre demi-sel était déjà salé…) par rapport aux recettes qu’on peut trouver ici et là.

Si ça vous paraît tristounet de prime abord, libre à vous de personnaliser la recette, bien évidemment. Avec du rhum ou des extraits, des pépites ou des fruits secs, des confitures ou des crèmes. Au final on a une base qui se suffit amplement à elle-même, comme un croissant au beurre, mais certains préféreront des versions un peu plus complexes. J’ai moi-même hésite à faire une version farine d’épeautre et caramels mous par exemple.

Conservation

5–7 jours dans un conteneur hermétique à l’abri de la chaleur et de la lumière